Le projet VDB s’inscrit dans la politique des contrats de quartier, ces opérations visant à requalifier l’urbain au travers d’opérations ciblées. Située en tête d’îlot, la parcelle laissée en friche se trouve à l’angle des rues Vandenbroeck et Limauge caractéristiques du tissu néoclassique bruxellois. A la manière d’une agrafe urbaine, le projet par sa forme (un grand pli en façade vient confirmer le statut de proue) stabilise l’îlot et assure la continuité des façades.
Le projet questionne l’architecture comme discipline culturelle inscrite dans un corpus multiséculaire en ce qu’il propose une relecture de la syntaxe de l’architecture néoclassique. Éloge de la modestie, le projet se veut à la mesure du contexte qu’il rencontre. Bandeaux, fenêtres verticales, corniches saillantes, sont autant d’éléments avec lesquels il compose. Des « licences poétiques » viennent néanmoins en affirmer le caractère contemporain : un auvent pour l’entrée, une loggia pour le logement trois chambres,...
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