Il s’agissait en fait de rénover les constructions en matière de sécurité (porte coupe-feu, exutoire de fumée), de ventilation, d’isolation et d’étanchéité des toitures mais aussi de les adapter au confort d’aujourd’hui. Daniel Dethier a ainsi travaillé sur les communs des im¬meubles et à l’intérieur de 435 logements. De nouvelles installations techniques ont été programmées : électricité, chauffage, sanitaire ; on a installé de nouvelles salles de bain suivant un changement d’im¬plantation qui inverse la pièce d’eau et la buanderie. D’une façon générale, les so¬lutions mises en œuvre visent à conserver le caractère des constructions en place. Les recherches menées pour adapter l’isolation en témoignent bien : alors que le plus simple aurait été d’habiller les façades, Daniel Dethier a proposer d’en préserver l’aspect original en conservant les encadrements en béton préfabriqué et d’isoler les logements de l’intérieur. En façades latérales, on a placé une isolation en fibre ciment d’une teinte proche des céramiques installées dans les années 1950 ; en outre, le calepinage des dalles a été dessiné pour que les joints rappellent le rythme des façades d’origine. Daniel Dethier a également sus¬cité l’intervention de Jean Glibert. L’artiste bruxellois a travaillé sur l’ensemble des immeubles. Ses interventions « couleur » au-dessous de certaines terrasses et sur les auvents qui coiffent les buildings ten¬dent l’image des constructions dans une composition très dynamique. Mais ce s
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