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Publié le 28/10/2025

Taktyk – Reservoirs, the guardians of water en Inde

Taktyk
© IFLA APR CONGRES

En novembre, le bureau Taktyk sera doublement présent en Inde : à Ahmedabad, pour une conférence, une exposition et une publication à la CEPT University, et à Mumbai, où il prendra la parole en tant que keynote speaker lors du Congrès mondial des architectes paysagistes de la région Inde–Asie-Pacifique.

Deux rendez-vous, deux manières d’aborder une même question : comment repenser notre relation à l’eau et aux territoires qu’elle façonne ?

Raconter les paysages de l’eau autrement

Sous le titre Reservoirs, the Guardians of Water, Taktyk invite à un déplacement du regard.
Dans un monde en surchauffe, où les crises écologiques s’accumulent et se répètent, comment continuer à parler de l’eau sans la réduire à une ressource en danger ?

Pour Taktyk, le paysage est un récit vivant. À travers ce projet, le bureau propose d’observer les architectures de l’eau – qu’elles soient naturelles, spontanées ou construites – comme des espaces de relations : entre humains et non-humains, entre usage et symbolique, entre visible et invisible.

Les réservoirs deviennent ici les gardiens d’un lien ancien, où l’eau n’est pas seulement un flux, mais une mémoire, un lieu de rencontre et de transformation.

Deux sources, deux récits

L’installation et la publication présentées à la CEPT University à Ahmedabad mettent en regard deux histoires d’eau, deux géographies, deux manières d’habiter un territoire :

  • À Bruxelles, une source resurgit discrètement dans la mare aux canards de l’Abbaye de la Cambre. Elle révèle la trace d’une vallée urbaine oubliée, comme une réminiscence du paysage avant la ville.
  • À Vadodora, en Inde, un ancien réservoir sacré – autrefois lieu de dévotion et de rassemblement – est aujourd’hui reconverti en réserve d’irrigation pour un terrain de golf.

Ces deux films, projetés en vis-à-vis, sont accompagnés d’un dispositif cartographique et sonore.

Sur un troisième mur, des photographies de terrain et des cartographies sensibles restituent l’épaisseur du travail mené à Bruxelles et en Inde. Les voix des deux sources se mêlent dans une bande sonore qui tisse un dialogue entre les lieux, comme si l’eau elle-même racontait son histoire.

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