Au delà de la question de l’identité et de l’image, l’aspect distinctif du projet de NFA et OMA est sans doute son enracinement dans un réalisme foncier, un engagement envers la difficile question de faisabilité juridique et financière posée par la Région de Bruxelles-Capitale. Outre leur aura archétypique, les portiques proposés livrent un système de planification qui ne touche le quartier de la Loi qu’en des points bien précis. Cette approche est la seule garante de faisabilité dans un contexte largement aux mains du privé. L’apparente ambition formelle du projet cache donc un pragmatisme rigoureux, seule manière à nos yeux de rendre opératoire la demande de la Région de Bruxelles Capitale et de la Commission Européenne. En effet, deux demandes contradictoires sous-tendent ce masterplan: Améliorer la qualité urbaine de la très congestionnée «Rue de la Loi» en doublant sa densité, Créer un nouveau quartier Européen sur un site déjà occupé par un exemple classique de la ville Européenne… Réintroduire l’archétype Européen du «portique», emblème classique du «public», permet au projet d'accepter les données d’un contexte et de les intégrer sans se dissoudre. Cela évite aussi la stérilité d’un nouveau départ, qui risquerait de définir une articulation de l’espace politique à mi-chemin entre le môle de Washington et la Cité Interdite. Aussi, nous identifions deux interruptions dans la rue de la Loi, qui deviennent deux espaces européens dans la substance publique de Bru
- Typologie
- Public et communautaire
- Statut
- Proposition
- Année de conception
- 2008
- Année de livraison
- 2009
- Maître d’ouvrage
- Région de Bruxelles Capitale
- Budget total
- PPAS €
- Budget au m²
- PPAS
- Surface batie
- 880.000 m2